Une maxime trouvée sur le réseau Linkedin me plait particulièrement en ce moment :
J’ai coutume de dire parfois à mes partenaires commerciaux (affréteurs et clients) : « Tant va la cruche à l’eau qu’un jour elle se casse ».
C’est ce que je viens de faire avec un de mes clients historique, qui prend les bateliers pour des moins que rien !!! Je me suis cassé !!!!
Autrement dit je ne veux plus travailler avec lui. Je suis parti !
Pourquoi ???
Cette aciérie établie à Châtelet dispose d’un port 5 étoiles où les bateliers pouvaient garer leur bateau en attendant leur tour de déchargement. Pour des raisons obscures, le service sécurité interdit aux bateliers de circuler sur le site. Ils sont donc confinés à bords, en quarantaine. INACCEPTABLE !!!
Les bateliers, qui ont aussi une vie sociale et autre chose à faire qu’être 24 h sur 24 à disposition des clients, doivent donc squatter les emplacements environnants d’autres manutentionnaires !!!???
Une nouvelle fois, les bateliers sont victimes de préjugés intolérables. L’industrie veut bien du transport fluvial pour s’approvisionner mais pas du personnel travaillant, donc vivant à bord !!! Chaque jour des dizaines de sous-traitants sont autorisés à entrer et circuler sur le site industriel sauf les bateliers qui sont visiblement moins que des sous-traitants !!!
La cruche s’est donc cassée !!! Cela n’empêche personne de dormir chez Aperam. La bonne nouvelle, c’est que mon bateau ne se porte pas plus mal en transportant moins de ferrailles et qui’il est à nouveau à disposition d’autres clients, pour autant qu’ils témoignent d’une meilleure considération envers ma corporation.