15 mars 2019 j’entends parler à la radio de la « journée internationale de l’eau » instituée par l’organisation des nations unies. Cela tombe bien parce que sur la Sambre il y a, comme disait mon père, un beau bouillon.
Nous sommes en chargement à la carrière « les calcaires de la Sambre » à Landelies, terminus de la navigation à grand gabarit sur la Haute Sambre.
Vu d’à terre la vie de batelier semble bien agréable et sereine, mais avec environ 100 m3 de débit au barrage de Monceau, c’est plutôt sportif de manœuvrer au port de chargement. En ce moment, le courant fait environ 8 km/h sur cette portion de Haute Sambre canalisée en 1829 pour les péniches de 280 T et qui , n’ a connu que très peu d’améliorations.
Avec un bateau plus grand, il faut pour accéder à cet endroit, naviguer en marche arrière depuis Marchienne au Pont et passer l’écluse de Monceau, soit 4 Km. Les ingénieurs de l’époque avaient ils imaginé que des « gros » bateaux remonteraient un jour jusque là ? Toujours est il que les « Calcaires de la Sambre » expédient environ 350 000 T par an par voie fluviale.
En ce qui nous concerne vers midi, nous aurons chargé 1280 T à livrer chez Tessenderlo Chemie.
Si la rivière le permet (si le débit au barrage de Monceau est inférieur à 100 M3) nous pourrons démarrer. Sinon nous serons à l’arrêt forcé. La loi de la Nature est plus forte que celle de l’Economie.